Le 1er colloque scientifique international de l’université nationale d’agriculture (Una), a eu lieu au centre universitaire de Sakété du 28 au 30 novembre 2022. Ce colloque a connu la présence effective de plusieurs acteurs intervenants sur la chaine des valeurs pour plaider la création de la filière’’ banane’’ afin de booster davantage l’économie du Bénin.
Au cours du colloque M. Omer CHANVOEDOU, chercheur et promoteur privé de la filière de la banane douce Cavendish bio , participant au 1er Colloque Scientifique International de l’Université nationale d’Agriculture (Una) a appelé le Bénin à adhérer à la promotion de la banane douce Cavendish et l’exporte tout au moins en Europe à l’instar de la Côte d’Ivoire 350 000 tonnes par an, du Cameroun 300.000 tonnes, du Ghana 250.000 tonnes et autres pays ACP pour enfin profiter de la demande massive de 6 millions de tonnes par an exprimée dans l’accord ACP/UE dit accord de Cotonou signé ici même depuis juin l’an 2000. Outre lui, le Dr Martine ZANDJANAKOU TACHIN, Directrice de l’école d’horticulture et coordonnatrice du projet BBTV (Banana bunchy top virus) Mitigation a laissé entendre : ‘’Ce n’est pas les moyens qui manquent à l’Etat béninois.’’ ‘’Nous allons continuer de plaider pour que le Gouvernement, par sa volonté politique, crée véritablement la filière banane.’’
Avec la création de la filière banane, beaucoup de choses rentreront dans l’ordre : les producteurs seront plus organisés, les questions de semence de bananiers trouveront des réponses adéquates, une attention particulière sera portée sur la transformation de la banane en de sous-produits, les difficultés liées à la production en quantité et en qualité seront réglées, l’exportation de la banane et de ses sous-produits sera une réalité, la politique d’orientation, d’organisation et de financement de la filière sera clairement définie. ‘’ Nous avons tout à gagner en créant la filière banane, car l’Una à travers le projet BBTV Mitigation a déjà balisé le terrain.’’, a martelé Dr Martine ZANDJANAKOU TACHIN. Les questions relatives aux maladies du bananier, ajoute-t-elle, ont déjà trouvé des approches de réponses acceptables. ‘’Les résultats de nos travaux de recherches nous rassurent que l’Etat peut s’engager pour la création de la filière banane. Nous avons besoin de la volonté politique de tous les décideurs pour sauver les meubles.’’, insiste-t-elle.
La banane plantain par sa teneur en vitamines indispensables pour l’organisme humain et par sa richesse en potassium et en magnésium, est trop consommée et recherchée de par le monde. ‘’Il en résulte que la filière soit créée pour le bien-être des populations et la recherche permanente de la plus-value pour le Bénin.’’, fait savoir Dr Marc Yaovi VODOUNOU, assistant de la coordonnatrice de projet BBTV mitigation.
Enfin ; M. Toussaint NOUNAGNON, étant un acteur clé dans la production de la banane plantain, confirme cela et implore la volonté politique de l’Etat.
Madame Tachin bonjour.
Je ne suis pas d’accord avec ce qui est écrit ici concernant ma communication .
Ce ne sont pas là mes propos à votre colloque scientifique international. Je suis désolé.
D’abord mon nom s’écrit avec un C majuscule et non un T et je ne suis pas un exportateur de bananes plantain mais plutôt un chercheur et un promoteur privé de la filière de la banane douce Cavendish bio, produit dont je suis très fier et que vous trouverez aujourd’hui sur les étals de l’hypermarché super U EREVAN et autres sous la marque EDENIA produit au Bénin en lieu et place de la même banane que nous importons jusque là de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique du Sud sous le nom de SCB.
Je ne méprise pas la valeur nutritive de votre banane plantain mais sa demande est très faible chez nous au Bénin ou elle se transforme juste en chips et consorts, chez nous au Bénin où c’est plutôt l’igname que nous pilons contrairement à la Côte d’Ivoire et au Ghana où la population consomme beaucoup le foutou banana au premier plan de la chaîne alimentaire locale
J’ai plutôt souhaité que le Bénin souscrive à la promotion de la banane douce Cavendish et l’exporte tout au moins en Europe à l’instar de la Côte d’Ivoire 350 000 tonnes par an, du Cameroun 300.000 tonnes, du Ghana 250.000 tonnes et autres pays ACP pour enfin profiter de la demande massive de 6 millions de tonnes par an exprimée dans l’accord ACP/UE dit accord de Cotonou signé ici même depuis juin l’an 2000 et dont nous ne jouissons pas jusqu’à présent malheureusement.
Merci pour la rectification de ma communication, svp
Dr Omer Chanvoedou.