Alsace: 03 personnes seront jugées pour avoir insulté le président Macron

Trois manifestants seront jugés en septembre pour avoir fait des doigts d’honneur et proféré des insultes envers le Président français, Emmanuel Macron, lors de sa visite à Sélestat, en Alsace, ce mercredi 19 avril 2023.

Selon les informations rapportées par le journal « L’Alsace », ces trois personnes sans antécédents judiciaires, deux hommes et une femme, comparaîtront sur reconnaissance préalable de culpabilité pour outrage à personne dépositaire de l’autorité publique.

BFMTV rapporte qu’une quatrième personne avait été interpellée, lors de la visite du chef d’État français et placée en garde à vue. Son dossier a fait l’objet d’un classement sans suite, l’infraction étant « insuffisamment caractérisée ».

La chaîne d’information indique, par ailleurs, que deux plaintes ont été déposées auprès de la procureure de Colmar, concernant la coupure volontaire d’électricité survenue lors de la visite, mercredi, d’Emmanuel Macron à Muttersholtz, près de Sélestat. Selon BFMTV, l’État et le gestionnaire de réseau électrique Enedis sont les dépositaires de ces plaintes.

Pour rappel, le Président français a été accueilli, ce mercredi, par les huées de manifestants dans le Bas-Rhin.

Après avoir visité l’entreprise Mathis, à Muttersholtz, à 10 kilomètres de Sélestat, le chef d’État français a effectué un bain de foule dans cette ville alsacienne avant d’être accueilli par le maire Marcel Bauer et le député Charles Sitzenstuhl.

Lors de sa rencontre avec les habitants de Sélestat, Emmanuel Macron a eu droit à quelques applaudissements et beaucoup de huées. La foule présente a scandé des slogans tels que « Macron démission » et « On est là », le célèbre chant des Gilets jaunes. Certains Sélestadiens ont également interpellé le chef de l’État, lui demandant de retirer sa réforme des retraites.

Au cours de sa visite, mercredi, dans l’usine à Muttersholtz, le chef d’État français a été accueilli par une centaine de manifestants et leur concert de casseroles. Emmanuel Macron a réagi, plus tard, en déclarant que « ce n’est pas les casseroles qui feront avancer la France ».

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