13e Conférence Annuelle du Pan African International Magazine au palais des congrès de Cotonou:Dénis Atchadé Assongba dit Tovomandjehoungni reçoit une énième distinction

(Organisation réussie pour l’ONG Midogbekpò Corporation présidée par  Dénis Assongba)

Dans la solennité empreinte d’espérance de l’hymne national béninois, le rideau s’est levé sur la 13ᵉ édition de la Conférence Annuelle et Cérémonie de Distinction du Pan African International Magazine, tenue au prestigieux Palais des Congrès de Cotonou le samedi 28 juin 2025. Une édition exceptionnelle placée sous le thème évocateur : « Intelligence artificielle et culture africaine : relier l’héritage et l’innovation », en partenariat stratégique avec l’ONG Midogbekpò Corporation présidée par Sa Majesté Dr Dénis Assongba, alias Dah Tovomadjèhounni.

À l’heure où le continent africain est sommé de se positionner dans la révolution numérique mondiale, cette conférence se présente comme un laboratoire panafricain de haute réflexion. Y ont convergé dirigeants d’ONG, représentants gouvernementaux, parlementaires, diplomates, autorités traditionnelles, intellectuels, leaders de la diaspora, chefs religieux et figures culturelles pour un dialogue vital entre passé fécond et futur incertain. L’ouverture fut marquée par l’allocution vibrante du Prince David Anyia, responsable du Pan African International Magazine. Dans un discours au souffle prophétique, il a appelé les États africains à une souveraineté numérique éclairée, enracinée dans les langues, les récits et les symboles propres à l’Afrique. Car si l’IA transforme les paradigmes mondiaux, elle peut aussi  devenir une matrice de renaissance culturelle.  « L’IA ne doit pas nous effacer. Elle doit amplifier notre culture, nos voix, nos visions », a-t-il martelé, appelant à l’invention d’un numérique africain au service du patrimoine.
Empêché depuis les États-Unis, Sa Majesté Dr Dénis Assongba, Délégué général du Pan African International Magazine et Président de l’ONG Midogbekpò, a été représenté par Sa Majesté Sounmadjêhouégni, à la tête d’une importante délégation. Portant haut la parole de Tovomadjèhounni, son émissaire a réaffirmé la conviction selon laquelle « il ne peut y avoir de développement sans culture », saluant l’audace du thème retenu pour l’édition 2025. Moment fort de la cérémonie : la remise des distinctions honorifiques à des figures africaines d’impact. La présence symbolique de Tovomadjèhounni, honoré à travers son représentant, a souligné la reconnaissance continentale de son engagement au service du rayonnement culturel africain. Cette décoration a été saluée comme une consécration du panafricanisme enraciné dans les valeurs endogènes. Au-delà des honneurs, la conférence s’est structurée autour d’une série de panels, débats et échanges intergénérationnels, avec dix objectifs stratégiques au cœur des discussions. Parmi eux : la promotion de la bonne gouvernance, l’encouragement d’un leadership éthique, le soutien aux initiatives économiques durables, la lutte contre les stéréotypes, et surtout, l’appel à une Afrique unifiée, munie d’une monnaie et d’un passeport communs.
Chaque prise de parole, chaque intervention, chaque prestation culturelle a résonné comme un appel à l’éveil des consciences africaines, face aux périls d’une technologie qui, si elle échappe à notre emprise, pourrait réactiver les formes subtiles de domination.
Dans une atmosphère de ferveur et de célébration, plusieurs performances artistiques ont ponctué la soirée, mettant en valeur l’esthétique et la puissance symbolique des cultures africaines. Puis vinrent les distinctions : moments d’émotion et de reconnaissance, où des leaders venus de tout le continent ont été mis à l’honneur pour leurs actions remarquables.
Parmi eux, la distinction remise à Sa Majesté Tovomadjèhounni fait figure de repère : elle incarne la synthèse entre autorité traditionnelle et engagement moderne, entre savoir endogène et prospective continentale. Ce 28 juin 2025, le Bénin s’est imposé comme un haut lieu de la pensée africaine contemporaine. En explorant les liens entre intelligence artificielle et culture, les organisateurs ont ouvert une voie originale pour le continent : celle d’une renaissance numérique porteuse de dignité, d’identité et de souveraineté. L’Afrique ne veut plus seulement participer. Elle veut concevoir, inspirer, guider. En ses propres langues. Avec ses propres visages. Sur ses propres chemins.

*Stéphane AHINOUHOSSOU*

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