
Les démocrates doivent éviter la politique de la chaise vide
Le jeudi 16 février dernier, les députés de la 9è législature ont tenu la première session extraordinaire de l’année à l’Assemblée nationale. Occasion choisie par les 109 parlementaires pour mettre en place, les cinq commissions permanentes. Au nombre de cinq (05), les différentes commissions à l’Assemblée nationale ont été mises en place. Les présidents qui doivent les diriger ont été également élus. Désormais, Orden Alladatin est élu à la tête de la commission des lois et des droits de l’homme ; Gérard Gbénonchi pour la commission des finances et des échanges. En plus, le député Agongbonon Lambert présidera la commission du plan ; Victor Topanou président de la commission de l’éducation et le député Abdoulaye Gounou préside la commission des relations extérieures et de la défense. Les travaux ont été dirigés par le président Louis Vlavonou de l’Assemblée nationale. Non contents, les députés de l’opposition ont boudé les travaux vers la fin puisqu’ils protestent contre le fait que leurs homologues de la mouvance se soient arrogés la présidence de les toutes les commissions. D’ailleurs ils refusent de siéger au sein de ces différentes commissions. Face à cet agissement de ces députés de l’opposition, il faut bien se demander si cette option de la politique de la chaise vide, si elle devrait être maintenue, peut leur permettre de se faire entendre dans un parlement ou ils ploient sous le joug d’une majorité parlementaire écrasante. Selon toute vraisemblance, il faut répondre à cette question par la négative dans la mesure où, minoritaire, la négociation semble être l’option raisonnable. Au lieu de déserter le forum, ces députés du groupe parlementaire les démocrates se doivent de faire preuve de réalisme politique en faisant des concessions qui, somme toute ,seraient à leur avantage.
