Expropriation à Adjagbo : Les résidents réclament justice après la démolition de leurs maisons et boutiques
Dans le cadre de l’expropriation pour cause d’utilité publique, les agents chargés de l’exécution sont sous le feu des critiques alors que la démolition de 16 bâtiments, dont des boutiques à deux étages et des maisons, suscite l’indignation à Adjagbo, Cotonou-Alada. Les résidents affirment avoir toujours été en règle en ce qui concerne les impôts, mais ont été confrontés à une démolition brutale sans aucune compensation.
Selon les témoignages, l’entreprise chargée de la démolition s’est dirigée vers eux en exigeant qu’ils évacuent les lieux, malgré leur conformité aux règles fiscales. « Nous avons été tous dépassés car les coins de commerce sont détruits », a déclaré un résident. Malgré cela, aucun acte de rébellion n’a été formé en réponse à cette action.
Les résidents, bien conscients de l’intérêt public de ces mesures, exigent néanmoins une suite à leur demande déposée auprès de l’État, comme l’a souligné Kouton François, l’un des expropriés. Ils appellent le chef de l’État à intervenir en leur faveur pour assurer une issue équitable à cette situation délicate.
Les maisons et boutiques démolies étaient situées le long de la voie Cotonou-Alada, plus précisément à Adjagbo, maison Kouton. La situation soulève des questions sur les procédures d’expropriation et met en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés les résidents lorsqu’ils sont confrontés à de telles mesures gouvernementales.