Installation de la Délégation générale au contrôle et à l’Éthique dans l’enseignement supérieur

Sous le signe de la discipline et de la compétence « Désormais au Bénin, celui qu’on dénomme communément professeur d’université devra être un expert dans sa discipline, et son expertise devra régulièrement être évaluée par d’autres experts de renommée internationale. Il devra savoir transmettre ses connaissances et être d’un professionnalisme irréprochable, il devra aussi et surtout s’interdire toute relation ou tentative de relation amoureuse avec son apprenant » Ces propos viennent du Chef de l’État. Il les a tenus le vendredi 17 février 2023. Et c’était plus précisément lors de la cérémonie d’installation de la Délégation générale au contrôle et à l’Éthique dans l’enseignement supérieur. À l’analyse, on se rend compte que le Président de la République a profité de l’occasion pour lancer un signal fort à l’endroit du corps enseignant officiant dans nos universités tant publiques que privées. Ce disant, Patrice TALON a réitéré à la face du monde son langage de vérité habituel. En même temps, il a réaffirmé son engagement et sa pleine préoccupation en faveur d’un enseignement supérieur doté d’une qualité « irréprochable ». On sait qu’il a entrepris beaucoup de chantiers dont les résultats sont de plus en plus visibles et révolutionnent tout progressivement ce secteur. Mais tant qu’il reste à faire rien n’est fait, dit-on. Partant, le moment est arrivé pour amorcer un nouveau pan du sujet. Celui relatif à la discipline, autrement dit l’éthique qui doit régner désormais au sein des acteurs des universités du Bénin notamment au sein de ces acteurs importants chargés de la transmission du savoir, ceux ayant pour rôle capital de modeler les citoyens de demain, les cadres du futur. Cela passe évidemment entre autres par une bonne formation universitaire. C’est pourquoi, le Chef de l’État œuvre pour un enseignement de qualité avec des acteurs à la hauteur des défis du monde. Des enseignants dont l’expertise sera non seulement recherchée mais aussi aux normes de celui éditées sur l’échiquier international. Patrice TALON s’active dans ce sens afin que l’étudiant béninois ne soit plus forcément enclin à aller à l’université de Sorbonne en France ou l’université Michigan aux States avant de pouvoir s’offrir des formations des plus compétitives et répondant par ce biais aux exigences de son époque. Autant de vertus que prône Patrice TALON et son gouvernement à travers les réformes qui impactent positivement l’enseignement supérieur au Bénin. Et donc plus rien ne sera comme avant. L’heure a sonné pour qu’on dépasse cette époque où le professeur d’université est perçu comme un dieu sur terre. L’heure a aussi sonné pour faire en sorte que le sexe ne s’invite plus dans les rapports enseignants et apprenants filles. Lui-même cachant assez de tares qui contribuent à la formation au rabais des apprenants. En tout état de cause, la ligne est désormais tracée par le Président de la République et il faut que les acteurs en prennent conscience pour le bonheur de la Nation. Source : Médiapart Bénin
flamboyant
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